Rechercher
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

6 décembre 2011

ALIMA partenaire du Programme Alimentaire Mondial en RDC

La malnutrition est l’une des principales causes de la mortalité infantile en République Démocratique du Congo. On estime aujourd’hui que près d’un enfant sur cinq n’atteindra pas l’âge de 5 ans, soit un taux de mortalité infanto juvénile de 199 pour 1 000 naissances vivantes. Derrière la tragédie de ce chiffre se cache bien souvent la malnutrition qui fragilise l’état de santé des enfants, le manque d’accès aux soins et la prédominance de certaines maladies tueuses (paludisme…).

La malnutrition est l’une des principales causes de la mortalité infantile en République Démocratique du Congo. On estime aujourd’hui que près d’un enfant sur cinq n’atteindra pas l’âge de 5 ans, soit un taux de mortalité infanto juvénile de 199 pour 1 000 naissances vivantes. Derrière la tragédie de ce chiffre se cache bien souvent la malnutrition qui fragilise l’état de santé des enfants, le manque d’accès aux soins et la prédominance de certaines maladies tueuses (paludisme…).

Face à cette situation, le PAM a décidé de mettre en œuvre des stratégies préventives de la malnutrition par la distribution d’aliments thérapeutiques prêts à l’emploi (ATPE) pour les enfants de 6 mois à 2 ans. En effet depuis quelques années des approches préventives de la malnutrition aigüe ont été mises en place et ont démontré qu’une telle approche impacte grandement la mortalité infantile et permet de sécuriser le parcours de croissance des moins de 2 ans. Une étude a montré que ce type de stratégie, associée à des soins médicaux orientés vers les principales maladies tueuses (vaccination, traitement du paludisme…) permettait de diminuer la mortalité infantile des 6-24 mois de 50%.

L’étude menée par ALIMA portera sur les zones de santé des provinces où le niveau de malnutrition aigüe globale (MAG) dépasse le seuil d’urgence, soit 15%. Le projet concernera 5 provinces, soit le Bandundu, le Kasaï Oriental, le Kasaï Occidental, le Nord Kivu et l’Equateur.

En 2012, ces stratégies devraient bénéficier à plus de 200 000 enfants en RDC.

Actualités liées