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8 novembre 2017

6 choses à savoir sur le paludisme

La lutte contre le paludisme est une des activités phares d’ALIMA. Cette maladie, qui sévit de manière endémique dans plusieurs pays, atteint près de 200 millions de personnes chaque année. Dans ses pays d’intervention, l’ONG ALIMA appuie les ministères de la santé à mettre en place des activités de prévention, de dépistage et de traitement du paludisme, notamment auprès des enfants de moins de cinq ans, particulièrement vulnérables face à la maladie. Que devriez-vous savoir sur le paludisme ?

1. Le paludisme est une maladie infectieuse due à un parasite, transmise par la piqûre d’un moustique femelle du genre Anophèle. En piquant un patient infecté, l’anophèle femelle prélève des parasites, appelés Plasmodium, qui vont ensuite se reproduire dans l’organisme du moustique. En piquant une nouvelle personne pour se nourrir, l’anophèle transmet alors les parasites et contamine la personne.

2. Chaque année, plus de 212 millions de cas sont recensés dans le monde. 90% d’entre eux se trouvent en Afrique subsaharienne. Bien que le paludisme soit évitable et guérissable, il continue à tuer près d’un demi million de personnes par an. Toutes les 2 minutes, un enfant de moins de cinq ans meurt à cause du paludisme.

3. Le risque de transmission est plus élevé pendant la saison des pluies. Les piqûres sont plus fréquentes au lever du jour et à la tombée de la nuit quand les moustiques sont les plus actifs.

4. En général les symptômes initiaux apparaissent entre 10 à 15 jours après la piqûre. Ces symptômes peuvent inclure : forte fièvre, maux de tête, vomissements et frissons. Sans diagnostic ni traitement approprié, le paludisme peut évoluer vers une aggravation sévère pouvant entraîner la mort. Les signes de gravité peuvent être l’anémie et la détresse respiratoire.

5. Le risque de contracter le paludisme diminue si les individus appliquent des mesures de prévention. Ces mesures préventives incluent : ne pas entrer en contact avec des eaux stagnantes, bien couvrir sa peau, dormir sous une moustiquaire imprégnée  d’insecticide, et pulvériser de l’insecticide à l’intérieur des maisons.

6. Un autre moyen de prévention est la chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS).  Cette stratégie consiste à administrer mensuellement aux enfants un traitement antipaludique pendant la saison des pluies, qui dure trois à quatre mois, où le risque de transmission est le plus élevé.


Photo d’illustration : Xaume Olleros / ALIMA

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